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Rencontre de LA « femme vintage », Jocelyne Robert

  • 09/04/2010

Jocelyne Robert-Les femmes vintage

Il y a quelque temps, je recevais un coup de fil des Éditions de l’Homme, qui m’annonçaient qu’il avaient besoin d’une session photo pour leur auteure, Jocelyne Robert, qui sortait un livre qui allait s’appeler « Les femmes vintages ».

Ils m’expliquèrent qu’ils avaient bien quelques vagues idées, mais que s’ils faisaient appel à moi, c’était parce qu’ils savaient que mes photos s’appuyaient toujours sur des concepts précis, et c’étaient ce qu’ils voulaient.

Le message fut clair, ils souhaitaient me rencontrer, en compagnie de l’auteure pour faire un « brainstorming », et voir ce qui en ressortirait. Le contrat n’était donc pas gagné, et le défi s’avérait très intéressant.

Quelques jours plus tard, rendez-vous chez l’éditeur. Alors que j’étais en train d’attendre à la réception, qu’on vienne me chercher, Jocelyne Robert arriva. On s’est auto-présenté sur le champs, et le contact fut immédiatement établi agréablement. Cette femme rayonnante est un véritable bain de soleil !

Quelques minutes plus tard, nous sommes dans une salle de réunion, avec d’autres membres des Éditions de l’Homme, et nous commençons à parler du projet. Je propose à Jocelyne de me parler de son livre, afin d’alimenter la « chose » qui réside entre mes 2 oreilles. Les messages sont clairs et comme dans tout bon « brainstorming », on commence à délirer quelque peu, et à mettre des idées sur la table.

Je comprends rapidement qu’il va falloir une image qui parle des femmes, des stéréotypes, et aussi que les photos ne devront pas êtres retouchés.

Après un moment, je me mets tout à coup à penser aux mannequins de vitrine, que j’ai toujours tant aimé photographier.

Ici dans le cadre d’une recherche personnelle:






Et là, pour illustrer le site Apparel Connexion










Ils feraient une mise en scène de choix, qui appuierait parfaitement le sujet du livre de Jocelyne.
En la photographiant au milieu de ces mannequins, on montrerait une femme « vintage », entourée de ce que la société nous envoie constamment comme image de la femme, celle des mannequins. Et quoi de plus stéréotypé que des mannequins de vitrine ?
L’idée plut immédiatement à tout le monde, et je repartis, satisfait, en pensant que le plus dur était fait.

Le jour de la prise de vue, je choisis un fond jaune, qui irait parfaitement avec le rayonnement et la chaleure humaine que dégage cette femme. Au final, ce fond sera enlevé, pour des questions de contraintes de maquette. C’est parfois ce qui arrive aux images, mais après avoir vu la couverture du livre, j’ai compris parfaitement pourquoi ce choix avait été fait, et j’étais bien d’accord avec cette solution. On restait dans les tons chauds de toute façon, avec un blanc crème.

Et voilà le résultat ! En définitive, la seule chose qui a été retouché, ce sont les seins des mannequins de vitrine, que Jocelyne Robert voulait voir plus imposants.

Et tant qu’on y est, n’hésitez pas à aller faire un tour sur son blog, ça vaut le détour !
Il y a même un article concernant la couverture en question, en réponse à la critique que Nathalie Petrowski avait écrite dans La Presse

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